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Les Cahiers de la Quinzaine
27 mars 2015

Une petite Paix d'avance

UNE PETITE PAIX D’AVANCE

 

Arriverons-nous jamais à nous entendre ? Le Moyen-Orient devrait être pour nous exemplaire. Il est l’objet des plus violentes tensions et des plus voraces ambitions. Les médias à notre portée se croient, avec la meilleure foi, obligés de suivre la cadence.

Parmi les radios dite communautaires, prenons comme exemple deux des plus intelligentes, raisonnables, et ayant renoncées à toutes provocations.

Il s’agit d’une radio juive qui n’a d’yeux et d’oreilles que pour un Israël étincelant, en fait perpétuel et ignorant jusqu’à l’existence des palestiniens. Quant à l’autre radio s’adressant surtout aux musulmans, elle attribut tous leurs malheurs à « l’entité sioniste » car le mot Israël leur écorcherait la bouche, fainéant d’ignorer ou minimisant le fait que les deux branches se réclamant de l’islam – Sunnites et Chiites – s’entredéchirent.

Pourtant ces deux radios pratiquent le respect réciproque et font preuve d’une grande intelligence et d’une qualité réelle dans leur programmation. Qu’elles nous permettent une suggestion : qu’elles invitent un jour, exceptionnellement bien entendu, le directeur de leur consœur pour un entretien familier avec leurs lecteurs.

 

 

Plus préoccupant et plus dramatique et la manière dont tous nos médias, sans exception, qualifie les dizaines de milliers de jeunes Français qui nous quittent , abandonnant leur confort familial, leurs diplômes, leurs ressources, leurs amitiés pour rejoindre des armées rebelles. Comment suis-je le premier à affirmer , en simple logique, qu’il m’apparait impossible et impensable qu’ils s’abandonnent à un idéal qui serait celui de la barbarie et que après un bref entrainement , ils seraient prêts et disposés à tuer femmes et enfants innocents et ou à se faire sauter dans une bombe en choisissant le lieu où elle fera le plus de victimes alors que déjà, le coran interdit le suicide.

La vérité, du moins la mienne, ma toute petite vérité et que notre vie communautaire les écœure et qu’il y a de quoi. Ne pourrions-nous, avant de clamer notre indignation leur donner enfin une occasion de ne pas fuir et de concrétiser cette expression mille fois déployer depuis quelques temps mais jamais encore réaliser : vivre ensemble, vouloir vivre ensemble, permettre de vivre ensemble.

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