Les Cahiers de la Quinzaine

L’HEURE DES SENIORS

Les études démographiques démontrent que la retraite se situe désormais autour de 45 ou 50 ans et qu’un cinquantenaire est considéré comme senior. Soit au moins la moitié de la population.

« Les Cahiers de la Quinzaine » ont hésités à leur faire une place spécifique. Il ne faut pas donner l’impression de les traiter à part et il y a cependant des problèmes qui les concernent seuls.

Nous allons adopter un formule intermédiaire : aborder et traiter ses problèmes, si possible avec les meilleurs spécialistes, mais faire en sorte que les seniors soient parties prenantes de la communauté nationale.

Sur ces bases toutes les propositions seront les bienvenues rappelant que la correspondance est à adresser aux « Cahiers de la Quinzaine » BP 46, 93163 Noisy-le-Grand cedex.

Il est désolant de constater comment, trop souvent on traite les aînés aussi bien dans certaines mairies que par des œuvres dites sociales : des « animations débilitantes, des conférences dont le titre seul ferait fuir, etc… » Et ou des activités sportives lénifiantes.

Nous allons essayer de faire mieux.

GEORGES BERNANOS

Cette année-là, comme en bien d’autres, mon corps c’était livré à des fantaisies désagréables pour moi. Et j’avais l’inconscience de m’occuper de surcroit d’une association de malades et d’handicapés.

Georges BERNANOS, qui fut l’un de mes amis les plus proches jusqu’à sa mort, s’associa à nos difficultés. Voici le merveilleux texte qu’il me remit et que nous rendons public pour la première fois grâce à nos « Cahier de la Quinzaine ».

Georges faisait parti de cette race incommode qui jette des grains de sable dans les rouages trop bien huilées. 

Nos Cahiers en sont  l’image : nous sommes d’une grande famille inquiète et ronchonnante et parfois maladroite d’où sortent quelques esprits acérés qui nous servent de traducteurs. Bernanos était de ceux qui ne peuvent supporter la proximité des scandales spirituels qui dépassent en importance tous les abus et toutes les iniquités que l’actualité nous propose journellement. Il écrivait notamment ce que je n’ai jamais osé que suggérer discrètement : « L’idée que les nécessités de la guerre justifient tout en inspire immédiatement une autre. La préparation à la guerre étant-la guerre  elle-même, ne saurait bénéficier d’une moindre tolérance : la morale se trouve exclue de la paix comme de la guerre »

Denis Clair.

AUX AMIS, AUX LECTEURS

Les premières lettres sont plus qu’encourageantes, démontrant que nous avançons sur le but que nos Cahiers se sont donnés : devenir le carrefour de la réflexion contemporaine.

Certes il semble y avoir la beaucoup de prétention.

Certes, bien d’autres médias ont les moyens, les talents et les capacités d’atteindre cet objectif. Mais ils ont choisi une ligne politique, parmi celles que nous respectons, mais qui ne leur permet pas l’équilibre et l’indépendance idéologique dont nous pouvons nous réclamer.

Par voie de conséquence, notre stricte indépendance implique une grande pauvreté et nous avons décliné les concours qui auraient brimé notre liberté.

Nos Cahiers ne visant qu’a tenté d’intéresser nos lecteurs, nous ne pouvons compter que sur eux pour tenter de nous développer et d’améliorer considérablement notre présentation…qui en a bien besoin. Nous devons, pour cela, remplacer notre matériel par trop vétuste et, notamment intégré des images mouvantes.

Pour ces raisons nous décidons à ouvrir une souscription, précisant qu’elle ne comportera aucune rémunération. Tous les concours apportés aux (Cahiers de la Quinzaine) sont et resteront bénévoles.

Que chacun donne selon ses possibilités. Pour cela, il suffit d’écrire, en joignant une enveloppe timbré et libellée, aux (Cahiers de la Quinzaine), BP 46,-93163 Noisy-le-Grand Cedex avec chèque ou virement postale à l’ordre de : « Fraternité, C.C.P Paris PA20 968 21J Centre de Paris (75) ».

Merci de tout cœur.