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Les Cahiers de la Quinzaine
6 avril 2015

Georges BERNANOS

GEORGES BERNANOS

 

Cette année-là, comme en bien d’autres, mon corps c’était livré à des fantaisies désagréables pour moi. Et j’avais l’inconscience de m’occuper de surcroit d’une association de malades et d’handicapés.

Georges BERNANOS, qui fut l’un de mes amis les plus proches jusqu’à sa mort, s’associa à nos difficultés. Voici le merveilleux texte qu’il me remit et que nous rendons public pour la première fois grâce à nos « Cahier de la Quinzaine ».

Georges faisait parti de cette race incommode qui jette des grains de sable dans les rouages trop bien huilées. 

Nos Cahiers en sont  l’image : nous sommes d’une grande famille inquiète et ronchonnante et parfois maladroite d’où sortent quelques esprits acérés qui nous servent de traducteurs. Bernanos était de ceux qui ne peuvent supporter la proximité des scandales spirituels qui dépassent en importance tous les abus et toutes les iniquités que l’actualité nous propose journellement. Il écrivait notamment ce que je n’ai jamais osé que suggérer discrètement : « L’idée que les nécessités de la guerre justifient tout en inspire immédiatement une autre. La préparation à la guerre étant-la guerre  elle-même, ne saurait bénéficier d’une moindre tolérance : la morale se trouve exclue de la paix comme de la guerre »

Denis Clair.

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